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Psychologue, thérapeute, psychiatre, coach... Comment choisir le bon accompagnant pour votre santé mentale ?

La santé mentale n'a jamais été autant au centre de l'attention. Auparavant, voir un professionnel tel qu'un psychologue ou un thérapeute était vu négativement. Si on voyait un psy, alors on était forcément fou. C'est d'ailleurs une idée qui perdure encore chez certaines personnes, notamment les plus âgées qui ont baignées dans ce genre d'apriori. Aujourd'hui, il existe bon nombre d'accompagnement différent, au point qu'on fini par s'y perdre. C'est pourquoi nous allons voir ensemble aujourd'hui les différents métiers liés à la santé mentale.


La santé mentale

Commençons d'abord par apporter quelques précisions sur la santé mentale. Comme je l'ai dit précédemment, il existe de nombreux aprioris sur le fait de faire appel à un professionnel tel qu'un psychologue. Il me parait donc important d'apporter quelques éclaircissements :

  • Selon une étude menée en 2018 (Scien​sano), près d'une personne sur dix a consulté un psychologue, un thérapeute ou un psychiatre au cours des 12 mois précédant l'enquête. Avec un taux plus élevés chez les femmes (10.4% pour les femmes, 7.9% pour les hommes). Il est important de noté que les pourcentages sont, en toute logique, bien plus élevés si la question avait été "avez-vous déjà fait appel à un psychologue, un thérapeute ou un psychiatre dans votre vie".
  • Selon une autre étude (Belhealth), près de 18% des personnes âgées de plus de 18 ans présente des troubles de l'anxiétés. Soit près d'une personne sur cinq.

La santé mentale est un sujet extrêmement important, car si elle est négligée, elle peut avoir de graves conséquences. Comme nous l'avons vu, nous sommes nombreux a ressentir une détresse psychologique, et nous somme également nombreux à faire appel à un spécialiste.

Si il y a une chose que je voudrais que vous reteniez de cet article, c'est l'importance de prendre soin de vous, et de demander à vous faire accompagner par un professionnel. Maintenant, parlons justement des différentes alternatives qui s'offre à nous !


Les professions liées à la santé mentale


Le psychologue

Le titre de psychologue est protégé, depuis 1993 en Belgique, et depuis 1985 en France. Cela signifie que pour être psychologue, on doit obligatoirement avoir un Master universitaire un psychologie. (Le bachelier quant à lui permet le titre "d'assistant psychologue")

Contrairement au psychiatre, le psychologue n'est pas un médecin, il ne peut donc pas prescrire de médicament. Ce qui explique que dans certains car, une personne doit voir à la fois un psychologue et un psychiatre.

Compétences

En réalité, il n'existe pas qu'un type de psychologue. Il existe d'abord de grandes catégories : 

  • Psychologue clinicien : Il travaille principalement dans le domaine de la santé mentale. Son rôle est d’évaluer, de diagnostiquer et d’accompagner les personnes souffrant de troubles psychologiques ou émotionnels.
  • Psychologue du travail et des organisations (dont je fais partie !) :  Spécialisé dans le monde professionnel, ce psychologue se concentre sur le bien-être des employés, la dynamique des groupes, et les problématiques liées au travail.
  • Psychologue scolaire :  Ce psychologue intervient principalement auprès des enfants et des adolescents, pour les accompagner dans leur développement scolaire, social et émotionnel.
  • Psychologue développementaliste :  Ce psychologue se concentre sur les processus de développement humain tout au long de la vie (enfance, adolescence, âge adulte, vieillesse).
  • Neuropsychologue : Il est spécialisé dans l’évaluation et la prise en charge des troubles liés au fonctionnement du cerveau.
  • Psychologue social (dont je fais également partie !) :  Le psychologue social étudie les interactions humaines, les comportements collectifs et les influences sociales.
  • Psychologue de la santé :  Le psychologue de la santé travaille à la promotion du bien-être physique et mental, en lien avec les maladies ou les comportements liés à la santé.
  • Psychologue du sport :  Le psychologue du sport est spécialisé dans l'accompagnement psychologique des athlètes, amateurs ou professionnels, pour optimiser leurs performances tout en préservant leur équilibre mental.
  • Psychologue chercheur :  Ce psychologue se consacre à la recherche scientifique pour mieux comprendre le comportement humain et les processus psychologiques.

Comme vous pouvez le constater, il y a un grand nombre de profession lié à la psychologie. Mais dans la grande majorité des cas, lorsqu'on parle du "psy classique", on parle du psychologue clinicien.

Et au sein même des psychologues cliniciens, il existe également un grand nombre de spécialisation. D'une part en terme de public (psychologie de l'enfant, psychologie de la sénescence, psychologue pour adulte, psychologue du handicap, psychologue de la délinquance, etc.), d'autre part en terme d'orientation (systémique, cognitiviste, comportementaliste, humaniste, etc.)

Bref ! Cela fait beaucoup, mais c'est important d'en parler afin de souligner le fait qu'un psychologue n'est pas un autre, et que nous avons tous des spécialisations différents, utilisant des outils différents et spécialisés dans des situations et publics différents.

Dans le doute, n'hésitez pas à vous renseignez auprès des spécialistes eux-mêmes.


Quand consulter ?

Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement thérapeutique pour surmonter des difficultés psychologiques ou émotionnelles. Même un simple mal-être peut faire l'objet d'un accompagnement. Il ne faut jamais sous-estimer les conséquences que peuvent amener un problème ignoré.


Le psychiatre

Un psychiatre est avant tout un médecin spécialisé en psychiatrie. Après ses études de médecine, il suit une spécialisation d’environ 4 à 6 ans. Le titre est donc également protégé, en Belgique et en France : 

  • Belgique : Les psychiatres doivent être inscrits à l’Ordre des Médecins après avoir terminé leur spécialisation.
  • France : Le titre est également protégé, et les psychiatres doivent s’inscrire à l’Ordre National des Médecins.

Compétences

Les psychiatres sont les seuls professionnels de la santé mentale qui combinent des compétences médicales et psychologiques. Voici leurs principales fonctions :

  • Diagnostic médical des troubles mentaux :
    Utilisation de classifications standardisées comme le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux).
  • Prescription de traitements médicamenteux :
    Les psychiatres peuvent prescrire des antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques, stabilisateurs de l’humeur, etc.
  • Thérapies adaptées :
    Bien que leur approche soit souvent médicale, certains psychiatres pratiquent aussi des psychothérapies, comme les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), la psychanalyse ou la thérapie familiale.
  • Gestion des hospitalisations :
    Le psychiatre est souvent responsable des admissions dans les unités psychiatriques et du suivi en milieu hospitalier.

Quand consulter ?

Les psychiatres sont spécialisés dans la prise en charge des troubles mentaux complexes et des situations nécessitant une approche médicale. Voici les principales situations où il est recommandé de consulter un psychiatre :

  • Troubles mentaux graves :
    • Dépression sévère ou résistante.
    • Troubles bipolaires.
    • Schizophrénie.
    • Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sévères.
  • Troubles nécessitant une médication :
    • Anxiété généralisée, attaques de panique.
    • Troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
    • Insomnies chroniques.
  • Idées suicidaires ou comportements auto-destructeurs :
    Le psychiatre est formé pour intervenir rapidement dans les situations d’urgence psychologique.
  • Hospitalisations nécessaires :
    Dans les cas les plus graves, le psychiatre peut décider d’une hospitalisation pour stabiliser l’état de la personne.


Le psychothérapeute

Le titre de psychothérapeute est protégé en Belgique et en France, ce qui signifie que seuls les professionnels ayant suivi une formation spécifique peuvent l’utiliser.

  • En Belgique : Depuis 2014, la loi réglemente le titre de psychothérapeute. Ce titre est réservé aux professionnels ayant une formation universitaire en psychologie, médecine ou orthopédagogie, complétée par une formation spécifique en psychothérapie.
  • En France : Depuis 2010, la loi protège le titre de psychothérapeute. Les professionnels doivent être inscrits au registre ADELI, après validation de leur formation par une Agence Régionale de Santé (ARS).
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Attention : Ces réglementations visent à éviter les abus et à garantir que les psychothérapeutes ont une formation solide. Cependant, des praticiens sans diplôme peuvent se présenter comme "thérapeutes" ou utiliser d’autres termes pour contourner cette protection.


Compétences

Le psychothérapeute utilise des approches et des outils variés pour répondre aux besoins spécifiques de chaque individu. Ses compétences dépendent souvent de sa spécialisation, mais voici les domaines communs :

  • Évaluation psychologique : Identifier les schémas comportementaux ou émotionnels problématiques.
  • Thérapie personnalisée : Adapter l’approche thérapeutique au patient et à sa situation.
  • Techniques spécialisées : En fonction de la formation, cela peut inclure :
    • Thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
    • Psychanalyse.
    • Thérapie humaniste ou existentielle.
    • Thérapie systémique (famille ou couple).


Quand consulter ?

Le psychothérapeute est spécialisé dans la thérapie psychologique et accompagne les individus dans des démarches de transformation profonde. Voici quelques exemples de situations où il est pertinent de consulter un psychothérapeute :

  • Troubles émotionnels persistants :
    • Anxiété, dépression, phobies, troubles obsessionnels-compulsifs (TOC).
  • Difficultés relationnelles ou familiales :
    • Conflits de couple, tensions familiales, gestion des séparations.
  • Traumatismes :
    • Conséquences de violences, accidents ou pertes significatives.
  • Quête de sens ou crises existentielles :
    • Remise en question profonde, recherche d’identité, gestion des transitions de vie.
  • Troubles du comportement :
    • Addiction, troubles alimentaires, comportements auto-destructeurs.


L’assistant social ou le conseiller psycho-social

Ces professionnels travaillent souvent en lien avec des structures publiques (CPAS, hôpitaux, associations). Le titre d’assistant social est protégé en Belgique et en France.

  • Belgique : Le titre est réglementé et nécessite une inscription à l’Ordre des assistants sociaux.
  • France : Le titre est également protégé et conditionné à l’obtention d’un diplôme d’État.
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Cette protection garantit que les assistants sociaux ont suivi une formation rigoureuse et respectent un cadre éthique.


Compétences

L’assistant social agit comme un intermédiaire entre les individus et les institutions, en s’appuyant sur un large éventail de compétences :

  • Évaluation des besoins :
    Identification des difficultés spécifiques de la personne ou de la famille.
  • Soutien administratif et juridique :
    Accompagnement dans les démarches pour accéder aux droits sociaux (ex. : RSA, aides au logement).
  • Orientation vers les services appropriés :
    Mise en relation avec des structures spécialisées (psychologues, avocats, organismes publics).
  • Intervention dans les crises :
    Gestion des situations d’urgence, comme les expulsions ou les ruptures familiales.
  • Suivi et accompagnement à long terme :
    Travail de proximité pour aider les personnes à retrouver leur autonomie.


Quand consulter ?

L’assistant social intervient principalement pour aider les personnes ou les familles confrontées à des difficultés sociales, financières, administratives ou psychologiques. Voici quelques situations où il peut être utile de consulter :

Problèmes administratifs et financiers
  • Aide pour accéder aux droits sociaux (allocations, aides au logement, couverture médicale).
  • Accompagnement pour gérer des dettes ou éviter une expulsion.
Soutien face à des difficultés familiales
  • Assistance en cas de conflits familiaux ou de violences domestiques.
  • Orientation vers des structures adaptées (foyers, services de protection de l’enfance).
Insertion ou réinsertion sociale et professionnelle
  • Aide pour trouver une formation ou un emploi.
  • Soutien aux personnes en situation de précarité ou d’exclusion sociale.
Accompagnement dans des situations de crise
  • Maladies chroniques ou handicap nécessitant des adaptations de vie.
  • Soutien psychologique de première ligne pour les personnes en détresse.


Le coach en développement personnel

Le coaching est une pratique non réglementée. Cela signifie que n’importe qui peut se déclarer coach, même sans réelle formation. Toutefois, certains professionnels sérieux ont suivi des formations certifiantes.

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Prenez toujours soin de vous renseignez sur le parcours du coach auquel vous faites appel. De nombreuse personne se disant "coach" n'ont en réalité aucune formation, ni la moindre compétence en la matière, sinon celle de vouloir aider autrui. L'accompagnement n'est pas un métier qui s'improvise.


Compétences

Les domaines d’intervention des coachs varient selon leur spécialisation. Voici les catégories les plus courantes :

Coaching de vie (life coaching)
  • Objectifs : Aider à surmonter les obstacles personnels, trouver un équilibre de vie, renforcer la motivation.
  • Public : Toute personne souhaitant améliorer sa qualité de vie ou résoudre des problèmes personnels.
Coaching professionnel
  • Objectifs : Développement de compétences professionnelles, gestion de carrière, accompagnement des dirigeants ou managers.
  • Public : Travailleurs, cadres, dirigeants, entrepreneurs.
Coaching de performance
  • Objectifs : Amélioration des performances dans un domaine précis (sport, art, études).
  • Public : Athlètes, artistes, étudiants, professionnels ayant des objectifs spécifiques.
Coaching d’équipe
  • Objectifs : Renforcer la cohésion d’équipe, améliorer la communication, résoudre des conflits.
  • Public : Équipes de travail, associations, clubs sportifs.


Quand consulter ?

Le coach accompagne les personnes dans des démarches de développement personnel ou professionnel, sans s’aventurer dans le domaine thérapeutique. Voici les principales situations où un coach peut être utile :

Coaching personnel
  • Développement de la confiance en soi.
  • Gestion des transitions de vie : divorce, reconversion professionnelle, expatriation.
  • Amélioration des relations personnelles.
  • Fixation et atteinte d’objectifs (sportifs, financiers, etc.).
Coaching professionnel
  • Orientation et reconversion professionnelle.
  • Acquisition ou amélioration de compétences spécifiques (leadership, gestion du stress, prise de parole en public).
  • Préparation à un nouvel emploi ou un examen.
  • Amélioration des performances au travail.
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À noter : le coach ne traite pas les troubles psychologiques (comme l’anxiété ou la dépression). Si ces difficultés sous-jacentes sont présentes, il est préférable de consulter un psychologue ou un autre professionnel de la santé mentale.


Le thérapeute

Le titre de thérapeute n’est pas protégé, ni en Belgique, ni en France.

Cela signifie que n’importe qui peut se déclarer thérapeute, même sans formation reconnue, ce qui peut entraîner des abus ou des dérives.

Attention : Tout comme pour les coachs, il est important de distinguer les thérapeutes formés et certifiés dans des approches spécifiques (ex. : sophrologues, art-thérapeutes) de ceux qui n’ont aucune formation sérieuse.


Compétences

Le champ d’intervention des thérapeutes varie selon leur spécialisation. Voici les principaux domaines où ils peuvent exercer :

Thérapies alternatives ou complémentaires
  • Sophrologie : Gestion du stress, amélioration du sommeil, préparation mentale.
  • Hypnose : Travail sur les phobies, addictions, gestion de la douleur.
  • Naturopathie : Soutien global par des méthodes naturelles (alimentation, phytothérapie).
Thérapies créatives
  • Art-thérapie : Utilisation de l’art comme moyen d’expression pour surmonter des blocages émotionnels.
  • Musicothérapie : Amélioration du bien-être par la musique.
Thérapies corporelles
  • Yoga thérapeutique : Réduction du stress et amélioration de la santé physique par des postures et exercices de respiration.
  • Massages thérapeutiques : Soulagement des tensions physiques et émotionnelles.


Quand consulter ?

Les thérapeutes interviennent dans des domaines variés, souvent complémentaires à la médecine traditionnelle ou à la psychothérapie. Voici des situations où consulter un thérapeute peut être utile :

Gestion du stress et des émotions
  • Techniques de relaxation (sophrologie, méditation).
  • Soutien émotionnel par des approches douces.
Accompagnement complémentaire
  • En complément d’un suivi médical ou psychologique (cancer, douleurs chroniques, troubles du sommeil).
  • Soutien pour des problématiques liées au bien-être général (alimentation, équilibre de vie).
Approches créatives ou alternatives
  • Art-thérapie : Expression des émotions par la créativité (peinture, musique, écriture).
  • Thérapie corporelle : Yoga thérapeutique, massages thérapeutiques.


Comment reconnaître un accompagnant fiable ?

Face à la diversité des professionnels et des pratiques dans le domaine de la santé mentale et de l’accompagnement, il est essentiel de savoir repérer les signes d’un accompagnant sérieux et compétent. Voici les points clés à vérifier avant de vous engager :


1. Vérifiez les qualifications

Un accompagnant sérieux possède des qualifications solides et peut les prouver.

  • Psychologue ou psychothérapeute :
    • En Belgique, vérifiez si le professionnel est inscrit à la Commission des psychologues (titre protégé).
    • En France, le psychologue ou psychothérapeute doit figurer dans le registre ADELI.
  • Psychiatre :
    • Vérifiez son inscription à l’Ordre des Médecins et sa spécialisation en psychiatrie.
  • Coach ou thérapeute :
    • Vérifiez les certifications obtenues auprès d’organismes reconnus (ICF, EMCC pour les coachs, fédérations spécifiques pour les thérapeutes).
    • Les diplômes ou attestations doivent être issus d’institutions sérieuses.
👉

Conseil : N’hésitez pas à demander directement ses qualifications et certifications. Un professionnel fiable répondra avec transparence.


2. Analysez l’expérience

Un bon accompagnant dispose d’une expérience pertinente et peut vous donner des exemples concrets de son travail.

  • Questions à poser :
    • Depuis combien de temps exercez-vous ?
    • Quelle est votre spécialisation ?
    • Avez-vous déjà accompagné des cas similaires au mien ?
👉

Astuce : Consultez les avis ou témoignages disponibles en ligne, mais soyez prudent avec les avis trop parfaits.


3. Évitez les promesses irréalistes

Un accompagnant sérieux ne garantit jamais des résultats rapides ou miraculeux.

  • Attention aux discours du type :
    • "Je vais guérir tous vos problèmes en quelques séances."
    • "Cette méthode fonctionne pour tout le monde."
    • "Vous n’aurez plus jamais besoin d’aide après notre travail."
👉

Rappel : La progression dépend de nombreux facteurs, dont votre engagement dans la démarche.


4. Observez son attitude professionnelle

Un accompagnant fiable adopte une posture professionnelle et éthique :

  • Écoute active : Il vous laisse parler sans vous interrompre ou minimiser vos propos.
  • Empathie : Il vous accueille sans jugement.
  • Clarté des limites : Il ne dépasse pas son champ de compétences (par exemple, un coach n’intervient pas sur des troubles psychologiques graves).
  • Confidentialité : Il respecte la vie privée et les informations partagées.
👉

Méfiez-vous des accompagnants qui :

  • Parlent principalement d’eux-mêmes ou de leurs propres réussites.
  • Vous font sentir coupable ou incompétent(e).
  • Encouragent une dépendance à leur égard.


5. Vérifiez les affiliations professionnelles

Les accompagnants fiables sont souvent membres d’organismes ou de fédérations reconnues, ce qui garantit qu’ils respectent un code de déontologie.

  • En Belgique et en France :
    • Psychologues et psychiatres : Ordre ou commission spécifique.
    • Coachs : Affiliation à l’ICF ou à l’EMCC.
    • Thérapeutes : Fédération reconnue selon la spécialité (ex. : Fédération Française de Sophrologie).
👉

Pourquoi c’est important : Ces affiliations assurent un cadre éthique, un contrôle de la qualité et un recours en cas de problème.


6. Testez la compatibilité relationnelle

La qualité de la relation entre vous et votre accompagnant est essentielle à la réussite de l’accompagnement.

  • Questions à vous poser après une première rencontre :
    • Me suis-je senti(e) écouté(e) et compris(e) ?
    • Suis-je à l’aise avec cet accompagnant ?
    • Ses explications sont-elles claires et adaptées à mes besoins ?
👉

Conseil : Si vous ne ressentez pas de confiance ou d’alignement, n’hésitez pas à chercher un autre professionnel.


7. Soyez attentif au cadre des séances

Un accompagnant fiable établit un cadre clair dès le départ :

  • Explication des modalités :
    • Durée et fréquence des séances.
    • Coût par séance et conditions de paiement.
  • Objectifs : Il propose une démarche adaptée à vos besoins, en vous impliquant dans la définition des objectifs.
👉

Attention : Méfiez-vous des accompagnants qui ne précisent pas les limites de leur intervention ou qui demandent des paiements exorbitants sans justification.


8. Privilégiez les recommandations

Le bouche-à-oreille reste une méthode efficace pour trouver un accompagnant fiable. Parlez-en à votre entourage ou consultez des groupes spécialisés en ligne.

👉

Astuce : Faites appel à des annuaires officiels ou à des associations reconnues pour rechercher des professionnels qualifiés (ex. : Commission des psychologues en Belgique).


Mais alors, qu'est-ce que je propose?

Après avoir exploré ensemble les différents métiers liés à la santé mentale, peut-être te demandes-tu où je me situe et quel type d’accompagnement je propose.

Concernant mon parcours et mes compétences, je suis titulaire d'un bachelier en Psychologie et sciences de l'éducation, avec une orientation TCC/systémique. À cela s'ajoute un Master en Psychologie Sociale, du Travail et des Organisations, ce qui signifie que mon expertise porte principalement sur :

  • Le bien-être en milieu professionnel,
  • La psychologie des groupes et des dynamiques sociales,
  • Le recrutement, les changements organisationnels et le développement des compétences.

J’ai également consacré la fin de mon cursus et mon mémoire à la formation de l'adulte, l’étude et le développement des soft skills, avec un accent particulier sur la gestion du stress.

Enfin, j’ai poursuivi ma formation en me spécialisant davantage avec un certificat de conseiller bien-être obtenu à l’IFAPME, où j’ai renforcé mes compétences dans la gestion du stress et d’autres aspects du bien-être personnel et professionnel.

Mon rôle est d'accompagner celles et ceux qui souhaitent :

  • Développer leurs soft skills (gestion du stress, communication, confiance en soi, etc.),
  • Améliorer leur bien-être au quotidien,
  • S’orienter ou se réorienter professionnellement.
🛑

Je ne prends pas en charge les troubles cliniques comme la dépression ou les troubles anxieux sévères, qui relèvent plutôt d’un psychologue clinicien ou d’un psychiatre. Mon approche est davantage préventive, pour aider à renforcer ses compétences et éviter que certaines difficultés n’évoluent vers des problématiques plus profondes.

Si tu as des questions ou si tu souhaites échanger sur ta situation, n’hésite pas à me contacter. Je suis là pour t’accompagner et voir ensemble si mon approche peut répondre à tes besoins.

En attendant, prends soin de toi ! 😊

Con​tactez-moi ! 

Bienvenue !

Je m'appelle Grégory Missotten, Formateur, Conseiller Bien-Être et créateur du site Laccompagnant.com​ !

J'écris sur les thèmes de la psychologie, du bien-être, des compétences soft-skills et de tout ce qui touche à l'humain de manière plus générale !

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Psychologue, thérapeute, psychiatre, coach... Comment choisir le bon accompagnant pour votre santé mentale ?
L'Accompagnant, Missotten Grégory 29 janvier 2025
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